mercredi 4 décembre 2013

1/ Tendance: Des Insectes dans nos assiettes


C'est à Paris, Samedi 12 Octobre qu'a eu lieu l'ouverture du restaurant Le Festin Nu. La particularité du chef, Elie Daviron 
est de proposer au menu des sauterelles, des grillons, des vers et autres sortes d'insectes. Manger des insectes (entomophagie) est une idée 
qui séduit de plus en plus les grands chefs. Alors pourquoi cet attrait pour ce nouveau met?

      2,5 milliards d'être humains mangent des insectes
En France, dans les cuisines, les insectes ont toujours été synonymes de manque d'hygiène, et pourtant, aujourd'hui, ils agrémentent les plats de grands restaurants. De nos jours, même si en occident on privilégie la consommation de viandes et de poissons, l'art culinaire cherche sans cesse à se renouveler et à innover en matière de saveurs. C'est sur ce nouveau concept que plusieurs établissements ont décidé de baser leur menu. En plus du côté expérimental, la dégustation d'insectes apporte un aspect aventureux façon "Koh Lanta" comme l'explique Bastien Rabastens Membre de la FFPIDI (Fédération Française des Producteurs Importateurs Distributeurs d'Insectes) invité au micro d'Europe 1. Quant à Elie Daviron, patron du Festin nu, il souhaite à travers son établissement "proposer aux clients une nouvelle expérience gustative et gastronomique". Même si le public qui est attiré par cette expérience est composé en majorité d'amateurs de nouvelles sensations plus que de gastronomes, la mode tend à s'étendre à travers le continent. Il y a  2,5 milliards d'humains qui pratique l'entomophagie, et pour des raisons de manque de ressources agricoles ce chiffre est amené à augmenter. 

     Consommer des insectes, une nécessité pour l'avenir?
En effet, même si en Europe les consommateurs d'insectes restent très minoritaires, l'enjeu, à long terme, est de subvenir à des besoins nutritifs. Le journal Le Monde interroge Philippe Le Gall, entomologiste, il explique le besoin de cette consommation pour l'avenir: "Si tous les humains, à l'horizon démographique de 9 milliards d'habitants sur la planète d'ici 2050, consomment de la viande de bœuf ou de la volaille, nous allons dans le mur. Il y a une concurrence entre l'alimentation des élevages et celle des humains, les insectes peuvent contribuer à diminuer cette pression."  Il y a grâce à cette ressource, un apport en protéines qui ne peut pas être négligé, un kilo d'insectes représente huit kilos de bœuf. Des chercheurs tentent donc d'exploiter ces qualités en élaborant des farines et  des nutriments à base de vers de farine et de mouches soldats pour nourrir, dans un premier temps les animaux d'élevages. 


      L'entomophagie, une initiation difficile
De plus en plus de boutiques en ligne offrent un large choix d'insectes comestibles. Cependant pour un public habitué à manger de la viande et du poisson, la reconversion s'annonce difficile. On pourrait croire que cette réticence est liée à l'aspect de l'insecte lui-même. Toutefois, c'est d'abord une question d'éthique qui pose problème, car les insectes sont synonymes de parasites et de bêtes nuisibles. Les efforts mis en place  par les sites entomophiles pour attirer un nouveau public sont nombreux, comme Insecteaumenu.fr qui explique dans une vidéo 7 bonnes raisons de manger des insectes. Il semble malgré tout que les Français ne soient pas encore tout à fait prêts à se lancer à l'aventure. Dans une étude faite par l'institut de sondage IPSOS, 72% des français se disent dégoutés par les insectes un chiffre en hausse de 3 points depuis 2009. L'entomophagie est une pratique qui attire les amateurs de nouvelles sensations mais qui rebute encore les français habitués à une alimentation traditionnelle. Les insectes font partie intégrante des cultures Africaines ou Asiatiques depuis des milliers d'années, on peut donc supposer qu'avec le temps les Français s'habitueront à ce mode d'alimentation. 
          
           

Sources:
-Le Monde
-RTL
-Le Monde
-Ipsos
-Europe 1

M.P

dimanche 17 novembre 2013

Deuxième escale: Pontoise, L'Arbre Blanc





L'Arbre blanc est un petit restaurant qui se trouve dans le vieux Pontoise. Loin des restaurants guindés, vous pouvez diner dans un cadre charmant qui favorise un bien être ambiant tout au long du repas. Le service contribue largement à ce sentiment, avec plein de bonnes attentions qu'il est plaisant d'avoir lors d'un repas. C'est un établissement qui puise son univers dans le "chez toi, c'est chez moi" car si l'atmosphère y est modeste et chaleureuse c'est en partie grâce à la décoration. Vous mangez entouré d'étagères où sont rangés: moutardes, épices, huiles et vinaigre, thé, café et autres produits qui accompagnent votre cuisine de tous les jours. Un véritable plaisir pour les amateurs de cuisine qui ne pourront pas s'empêcher de jeter un coup d'œil entre deux plats. Car L'Arbre Blanc ce n'est pas seulement un restaurant, c'est aussi une épicerie fine et un traiteur qui vous propose des plats à emporter.

Après toute ces éloges sur l'ambiance, passons au plus important, le repas. Je vous conseille les Noix de saint jacques au Saté et velouté au champagne, qui mêle parfaitement un crustacé noble, connu de tous avec une épice venu d'ailleurs qui initie vos papilles à un mélange osé et inédit.
Et pour le dessert, la panna cotta et son coulis de fruits rouges. Elle a l'onctuosité et le sucré qu'on attend d'une bonne panna cotta, elle fusionne parfaitement avec les fruits rouges qui lui apportent une pointe d'acidité fruitée.
Pour la somme de 29,50 euros vous pouvez avoir la combinaison: Entrée, Plat et Dessert. Ce qui n'est pas excessif étant donné le contenu du menu. Ce prix ne contient évidemment pas les dépenses liées à l'irrésistible envie de repartir avec un produit de chez eux.


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L'Arbre Blanc
7, rue Alexandre Prachay
95300 Pontoise, France
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M.P

jeudi 10 octobre 2013

Première escale: Rome







Dans la ville du soleil et de la dolce vita, heureux seront ceux qui apprécient la gastronomie italienne. Au cœur de cette ville riche en monuments et en histoire, je vous délivre ici mon parcours gustatif afin d'émoustiller vos papilles et de vous encourager à découvrir une ville incontournable pour tout amateur de bonne cuisine.

Durant une semaine, chaque soir était l'occasion de se lancer à la recherche d'un restaurant atypique. Bien entendu, pas question de tomber dans le piège à touristes des grandes capitales. Rome est réputée pour ses Trattorias. La trattoria c'est la cuisine familiale. En effet la cuisine tient une place tellement importante en Italie que les recettes sont transmises de générations en générations, chaque recette étant différente selon les familles. Rome grouille de ce genre de restaurant, alors après avoir fait du tri, je vous conseille la Trattoria Morgana située près du quartier de Termini. On y mange des plats traditionnels romains oubliés. La sobriété de l'endroit est agréable, le service est aux petits soins et les plats y sont généreux et savoureux. A la carte vous trouverez, entre autres, du sanglier, des escargots à la romaine et si les pâtes vous tiennent à cœur je vous conseille les Spaghettis Mancini al tono (des spaghettis garnis de thon frais, tomates séchées, câpres et olives noires). Chaque plat est un ravissement pour les papilles, des recettes qui changent des traditionnelles pâtes à la carbonara, et le tout servi avec une simplicité italienne qui rappellerait même "La familia". Les prix y sont plus que raisonnables, comptez entre 8 et 16 euros pour un plat. Je vous conseille de prendre une boule de mozzarella et du Pecorino en entrée, une valeur sûre mais avec des produits locaux qui changent tout.


En Italie, impossible de passer à côté d'une bonne glace me direz vous! Alors, écoutez mon conseil si le coeur vous en dit. Dans la Via della Panetteria, une rue parallèle à la l'éblouissante Fontaine de Trévi, se cache la Gelateria SanCrispino. Un tout petit endroit qui, manifestement, garde un grand secret de réalisation glaciale! Délicieusement fondantes et gustativement similaires aux produits d'origine, je vous conseille les saveurs straciatella, figue, whisky, chocolat et noisette.

 

Pour continuer dans les douceurs italiennes, rendez-vous à la Bottega del cioccolato, où les murs couverts d'un rouge passion nous raconte la belle histoire d'amour qui lie la propriétaire des lieux au chocolat. Noir, lait, dur, fondant, vous ne saurez pas où donner de la tête! D'ailleurs si vous raffolez de chocolat le choix sera cornélien, alors je vous conseille le croquant au lait, un divin plaisir dont il serait dommage se priver. Et comme la gourmandise est un vilain défauts, autant pousser le vice jusqu'au bout en dégustant aussi les délicieuses pâtes de fruits.

Mais ceci n'était qu'une mise en bouche! A l'heure du goûter je vous donne rendez-vous dans le Trastevere, un quartier très différent du centre de Rome mais avec un charme bien à lui. La pâtisserie Innocenti (sans nom) vous réserve un très bon accueil et propose une multitude de biscuits à emporter. Si vous vous y rendez, ne passez pas à côté des Pastines di Mandarle, des biscuits ronds et moelleux couvert d'amandes effilées, Un véritable délice. Vous pourrez aussi y trouver les célèbres Cantuccinis.
Et comment déguster ces biscuits me demanderez-vous? Avec un bon café: et le meilleur de Rome tant qu'à faire! Le Caffé sanEustachio garde sa recette secrète depuis des années. Le café est puissant en goût et la mousse qui l'accompagne vient alléger et sublimer l'ensemble. Pour les amateurs de cappuccinos, le mélange de la mousse de café et de lait forme une superbe harmonie qui vous fera frôler les cieux.





Après tant de dégustations, il serait dommage de repartir sans quelques spécialités romaines! A partager une fois rentré afin de se remémorer le délicieux goût du farniente! Dans le Trastevere le propriétaire de la boutique Antica Caciara Trasteverina vous propose une grande variété de fromages italiens. Fort, dur, doux, tendre il y en a pour tous les goûts! Pour accompagner un bon fromage, je vous conseille ensuite de vous rendre près de la Piazza di Spagna et d'entrer dans la boutique Enoteca buccone. Cette pièce haute de plafond répertorie des centaines de vins différents. Cette bibliothèque œnologique italienne nécessite l'utilisation d'une échelle pour atteindre ces petits trésors recouverts de poussière.


Les commerçants italiens prennent le temps de bien vous renseigner: on peut constater qu'ils partagent avec plaisir cette culture gastronomique. Alors, si vous considérez comme moi que la cuisine est un pilier du patrimoine italien et qu'il ne faut pas passer à côté, j'espère que mes adresses vous seront utiles.

A vous la dolce vita!



Adresses:


Trattoria Morgana

Via Urbana,47

Monti
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Gelateria SanCrispino

Via della Panetteria
Trevi
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La Bottega del Cioccolato
via Leonina,82
Esquilin/Monti
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Innocenti
Via della Luce,21a
Trastevere
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Caffé Sant' Eustachio
Piazza di Sant'Eustachio
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Antica Caciara Trasteverina
Vias San Francesco a Ripa,140a
Trastevere
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Enoteca Buccone

Via di Ripetta, 19-2 
Vers la Piazza di Spagna


M.P